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Plantes invasives: Neuchâtel veut moins faucher pour les combattre

Laisser la nature reprendre ses droits. En fauchant moins les talus routiers, le canton de Neuchâtel espère favoriser la biodiversité. Pourtant, certains agriculteurs craignent une prolifération des plantes toxiques avec cette nouvelle gestion des espaces verts.

22 juil. 2020, 11:00
S'il est ingéré, le séneçon jacobée peut être mortel pour le bétail.

«Dès que je vois une rosace, je panique déjà.» Si cette jolie petite fleur jaune, le séneçon jacobée, fait aussi peur à Christian von Gunten, c’est qu’elle peut s’avérer mortelle pour les animaux. D’ailleurs, certaines génisses de la région sont «mystérieusement mortes» raconte cet agriculteur d’Enges. Lui n’a pas ce problème: il arrache scrupuleusement les plantes indésirables sur ses trois hectares de terrain.

Pourtant, cet habitant de la région craint une explosion de ces néophytes envahissantes le long des routes. Après une phase test au Val-de-Travers, le canton a élargi la gestion différenciée des espaces verts à tout le canton dès la mi-juin. Au total, près de 100 zones «riche en flore» au Val-de-Travers et 74 ailleurs dans le canton seront fauchées plus tardivement, fin août ou septembre, et à plus de 10 centimètres du sol.

Cette stratégie énerve Christian von Gunten: «En laissant plus longtemps ces plantes au bord...

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