La rentrée académique de ce lundi, la dixième, avait pour la HE-Arc le parfum des projets fédérateurs aboutis. L'institution a voulu marquer cet anniversaire d'un acte symbolique, en invitant à Neuchâtel les conseillers d'Etat à l'origine de la création de l'institution, membres du comité stratégique en 2004 et ceux qui sont aujourd'hui aux commandes.
L'institution a également produit une brochure retraçant ses 10 premières années d'existence. Un dépliant en accordéon fait la part belle à l'histoire, reliant la structure de formation intercantonale actuelle, inscrite dans le paysage fédéral de la formation, à ses origines régionales, depuis la naissance des Ecoles d'horlogerie de La Chaux-de-Fonds (1865), de Saint-Imier (1866) et du Locle (1868).
Lors d'un point de presse, l'ancien conseiller d'Etat Thierry Béguin a raconté que tout avait "démarré par un café sur la Place fédérale" avec le conseiller d'Etat bernois d'alors, Mario Annoni. Pour la directrice de la HE-Arc, Brigitte Bachelard, le défi est de maintenir la qualité des formations dispensées par l'institution. Elle se félicite que la HE-Arc soit parvenue à maintenir des disciplines importantes pour la région, comme la microtechnique, l'ingénièrie, l'économie d'entreprise ou encore l'informatique de gestion.
Dix ans après sa création, la HE-Arc accueille plus de 1600 nouveaux étudiants, un record. Par rapport à 2004, les effectifs des étudiants commençant le cursus est en hausse de 70%. Dans le détail de sa formation de base, la HE-Arc compte 61 inscrits en conservation-restauration, 887 en Gestion, 442 en ingéniérie et 265 en Santé, plus 162 inscrits en année propédeutique. Au total, avec ses 1000 étudiants inscrits en formations postgrade et continue, la haute-école de l'Arc jurassien accueille plus de 2600 étudiants et occupe plus de 200 professeurs.