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Pétition remise avec 1600 signatures

02 juil. 2011, 09:04

«Ce sont plus de 250 élèves qui sont concernés par la décision du Conseil d'Etat» de restreindre l'admission dans les écoles à plein temps au niveau secondaire II, affirmaient hier les auteurs d'une pétition remise à la Chancellerie cantonale.

Ce texte portait quelque 1600 signatures, récoltées en moins de trois semaines par les enseignants membres du Syndicat des services publics (SSP), le Syndicat autonome des enseignants neuchâtelois (SAEN) et la Fédération des associations de parents d'élèves de Neuchâtel (Fapen).

But de la pétition: obtenir du Conseil d'Etat qu'il revienne sur sa décision, formalisée en décembre. Ou, plus précisément, qu'il la reporte de trois ou quatre ans, le temps de préparer les conditions de son entrée en vigueur dans de bonnes conditions.

De quoi s'agit-il? De durcir, pour la rentrée 2011, les conditions d'accès aux filières à plein temps dans les domaines du commerce, de la santé, du travail social et de la culture générale. Ce qui pénalise des élèves en fin de 9e année qui avaient prévu cette voie, en particulier ceux des sections moderne et préprofessionnelle. Plus de 250 jeunes, selon les pétitionnaires.

Le Conseil d'Etat (le responsable de l'Education Philippe Gnaegi en tête) estime qu'il est temps de revaloriser et de promouvoir la formation duale (école-entreprise). Une filière à la fois gratifiante et qui correspond souvent mieux à des élèves qui peinent rapidement dans les écoles à plein temps.

«Entièrement d'accord», disent à l'unisson Daniel Ziegler (SSP), Judith Vuagniaux (Fapen) et John Vuillaume (SAEN). «A condition que les élèves et les parents soient informés à temps, que ces filières duales soient rendues attractives et que les entreprises jouent le jeu en formant des apprentis: seules 18% d'entre elles le font.»

Le Conseil d'Etat a promis que personne ne serait laissé sur le carreau et qu'il ouvrirait autant de classes de préapprentissage qu'il le faudra. Fort bien, disent les pétitionnaires, «mais c'est une salle d'attente et le problème reste entier: ces élèves s'ajouteront à ceux de la volée suivante!».

Bref, on a mis la charrue avant les bœufs et ceci - les pétitionnaires n'en démordent pas malgré les dénégations de Philippe Gnaegi - dans le but «injustifiable» de faire des économies. / fnu

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