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Pétition déposée par le SSP

23 déc. 2010, 04:15

La semaine dernière, le Syndicat des services publics (SSP), région Neuchâtel, a remis une pétition au conseiller d'Etat Philippe Gnaegi, chef du Département de l'éducation. Munie de 1157 signatures récoltées en moins d'un mois, «elle exprime les craintes d'un très large public» au sujet de l'introduction des horaires blocs.

«Les prétendus avantages» que présente la réforme des horaires, «en particulier celui d'une meilleure conciliation des obligations professionnelles et familiales», sont dans le collimateur du SSP. «Non seulement le nouvel horaire n'améliorera pas la situation des parents (...), mais il péjorera la qualité de l'enseignement.» Le SSP pense en particulier aux élèves de l'actuelle école enfantine: «Horaires trop concentrés, effectifs de classes trop élevés, locaux inadaptés, temps d'accueil restreint, etc.», écrit le SSP dans un communiqué diffusé hier. Et de juger: «Seul le développement des structures d'accueil parascolaire permettra de concilier véritablement vie familiale et vie professionnelle, sans sacrifier à la qualité de l'enseignement.»

L'introduction de l'horaire bloc (à ne pas confondre avec l'horaire continu) est prévue pour la rentrée scolaire 2011. Il assure à tous les élèves de l'école enfantine et de l'école primaire des matinées de cours d'au moins trois heures et demie chacune, en lieu et place d'horaires qui, à l'heure actuelle, ne sont pas les mêmes pour tous les enfants.

La pétition lancée par le SSP avait provoqué la colère de la fédération qui regroupe les associations de parents d'élèves, favorable, elle, à l'horaire bloc. Comme l'est le SAEN, autre syndicat d'enseignants. /réd

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