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Pesticides: la décision de Berne qui fâche certains chercheurs et politiciens neuchâtelois

La décision de la Confédération d’autoriser deux pesticides aujourd’hui interdits pour la culture de la betterave sucrière a provoqué de vives réactions parmi les partisans neuchâtelois de l’initiative «Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse».

13 nov. 2020, 10:42
Les betteraviers avaient demandé à la Confédération d'autoriser à nouveau le Gaucho, un insecticide récemment interdit.

Les producteurs de betteraves sucrières ne pourront pas réutiliser le Gaucho, un insecticide de la classe des néonicotinoïdes, comme ils en avaient fait la demande. En revanche, l’Office fédéral de l’agriculture (Ofag) a autorisé jeudi deux autres substances actuellement utilisées dans la culture de la pomme de terre: l’acétamipride, un autre néonicotinoïde commercialisé sous le nom de Gazelle, et le spirotetramate, appelé Movento.

Nuisible à la fertilité des sols

Cette nouvelle a suscité une vive réaction chez le chercheur neuchâtelois Edward Mitchell, professeur à l’Université et membre du comité d’initiative «Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse». «Plus de 1200 études scientifiques attestent de la dangerosité des néonicotinoïdes sur l’environnement et la santé humaine. Leur utilisation n’est pas compatible avec la conservation de la biodiversité», a réagi le biologiste au travers d’un communiqué.

Quant au Movento, autre insecticide systémique (c’est-à-dire qu’il entre à l’intérieur des tissus de la plante),...

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