«Ce qui nous réunit, c’est que nous avons toutes vécu le deuil périnatal. Et nous avons toutes souffert de ne pas avoir reçu de soutien en sortant de l’hôpital», témoignent trois des cinq animatrices de Notre petite parenthèse. «Après l’annonce du décès de mon fils, j’ai dû accoucher de mon enfant dans une salle d’accouchement normale, où rien n’est mis en place pour accompagner des parents en détresse», raconte Céline Moulin.
Confrontées à la perte de leur(s) bébé(s) durant la grossesse ou à la naissance, cinq femmes ont créé début janvier des groupes de parole dans le canton de Neuchâtel pour soutenir les personnes ayant vécu un traumatisme similaire.
Parcours d’infertilité difficiles
Cet espace offre aux participants une aide et une écoute active et bienveillante, et leur permet de partager leur vécu. Le groupe s’adresse aux femmes, hommes ou couples vivant un deuil périnatal, mais aussi à ceux qui traversent...