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Comment Laurent Feuz a été pris dans les filets de la Police fédérale

Laurent Feuz avait démissionné avec effet immédiat en fin de semaine dernière. Le chef du Service cantonal des formations postobligatoires est poursuivi par la justice neuchâteloise. Il a été harponné sur WhatsApp, en début d’année, par un agent de la Police fédérale qui se faisait passer pour une jeune fille de 14 ans.

13 mai 2019, 19:18
La justice neuchâteloise reproche à Laurent Feuz (ici avec Monika Maire-Hefti dont il était l’un des principaux collaborateurs) d’avoir échangé des messages à connotation sexuelle avec un policier, qui se présentait comme une fille de 14 ans.

Depuis quelque temps, Laurent Feuz pensait parler sur WhatsApp avec une jeune fille de 14 ans. Appelons-la Tamara. Les échanges étaient pour le moins explicites et ne portaient pas tellement sur l’avenir scolaire de l’adolescente. Les sujets abordés par le chef du Service cantonal des formations postobligatoires et de l’orientation avec Tamara étaient surtout d’ordre sexuel.

Dans le courant du mois de mars, le chef de service au Département de l’éducation et de la famille souhaite dépasser les échanges WhatsApp et retrouver physiquement la jeune fille. Un rendez-vous est donc prévu avec Tamara dans un établissement balnéaire public, en dehors du canton de Neuchâtel. Mais une chose est sûre, le rendez-vous n’aura jamais lieu.

Début avril, la police neuchâteloise débarque au petit matin au domicile de Laurent Feuz et, après avoir saisi son matériel informatique et ses appareils électroniques, l’emmène dans ses locaux pour l’interroger.

Jusqu’à cinq ans de prison...

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