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Pauline de Vos Bolay: "Nous voulons remettre les clefs d’institutions les plus saines possibles"

La présidente du conseil d'administration de l'Hôpital neuchâtelois Pauline de Vos Bolay justifie les mesures d'économies décidées par l'institution. Et répond aux attaques à la suite des déclarations tenues par son directeur financier démissionnaire.

13 mars 2018, 18:03
L'Hôpital neuchâtelois est au régime forcé. Photo © David Marchon

Déménagement de l'unité de soins palliatifs de La Chrysalide, fermeture de lits au Locle, à La Chaux-de-Fonds et à Neuchâtel (Pourtalès), suppressions de postes: l'Hôpital neuchâtelois poursuit sa sévère cure d'amaigrissement pour respecter le budget fixé par l'Etat: cinq millions et demi de francs de déficit, alors que l'HNE tablait sur un exercice déficitaire de 8,5 millions de francs.

>> A lire: L'Hôpital neuchâtelois supprime 120 postes et quitte un site

Pauline de Vos Bolay, vous présidez le conseil d'administration de l'HNE et vous présentez un second train d’économies, après avoir annoncé plusieurs mesures en décembre. Faut-il en déduire qu’un saucissonnage de l’information permet de mieux avaler la pilule?

Pas du tout. Nous avions tablé sur un budget de 8,5 millions de francs de déficit, en définissant une série de mesures à prendre. Mais l’Etat nous a contraints à ramener notre déficit à 5,5 millions de francs. Le court laps...

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