La réforme des retraites adoptée mardi dernier par le Grand Conseil ne satisfait pas le Syndicat des services publics (SSP). Les baisses de rentes du 2e pilier prévues pour les employés de la fonction publique neuchâteloise sont "anti sociales et amèneront une paupérisation d’une frange importante des futurs retraités".
Réuni jeudi soir en assemblée générale, le SSP a pourtant renoncé à lancer un référendum. "Cette décision a été prise à cause de la menace que l’autorité de surveillance fait peser sur les rentes, puisqu’elle exigerait la mise en vigueur d’un plan d’assurance catastrophique induisant une baisse des rentes généralisée de 26%."
Le SSP juge que "les mesures d’accompagnement sont clairement insuffisantes". Il souhaite une rencontre rapide avec le Conseil d’Etat.