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Pas de budget: des institutions neuchâteloises casquent déjà

Juste avant les Fêtes, le Grand Conseil neuchâtelois échouait à boucler le budget. Les effets négatifs se font déjà sentir. Explications.

L’absence de budget menace des activités de réinsertion. C’est le cas au Centre social protestant ou, comme ici, aux "Couturiers du temps".

L’absence de budget cantonal a déjà des effets négatifs concrets dans les institutions neuchâteloises subventionnées. Par exemple, au Centre social protestant (CSP), une quinzaine de personnes en réinsertion ne devraient pas voir leur contrat reconduit ce mois.

«Nous n’osons plus renouveler les contrats d’insertion socioprofessionnelle (ISP) qui arrivent à échéance», explique Jean-François Moser, responsable du programme d’insertion à la Joliette, une institution gérée par le CSP au Val-de-Ruz. Cette consigne fait suite à un courrier du Service cantonal de l’action sociale. Par ailleurs, «on n’admet plus de nouvelles personnes alors que nous avons des listes d’attente».

Sur les 53 «participants» au programme de la Joliette, une trentaine dépendent de l’aide sociale, précise Jean-François Moser. «Un tiers sont touchés par un non-renouvellement de leur contrat, dont trois dès aujourd’hui.»

«On casse tout un processus patiemment construit»

«On devra renvoyer les gens chez eux alors qu’ils ont joué le jeu.» Renouvelés ou...

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