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Pas d’antispécistes à l’école neuchâteloise

Le Grand Conseil neuchâtelois a mis au panier une pétition pour la cause animale. Il s’est montré plus sensible au patrimoine horloger.

04 sept. 2018, 20:23
En juin, des antispécistes manifestaient au château contre la halle aux taureaux de Coffrane.

Les antispécistes, qui prônent l’égalité entre l’homme et les animaux, ont été mis en échec hier devant le Grand Conseil neuchâtelois. Celui-ci a été tout aussi unanime en matière de patrimoine et d’immobilier.

Les députés ont mis au panier par 110 voix et une abstention la pétition de l’association Pour l’égalité animale (PEA). Intitulée "Intégrons le respect des animaux dans les écoles", elle avait récolté plus de 2600 signatures.

En classe, le respect des animaux est "thématisé de manière exemplaire dans notre canton", a souligné le député socialiste Jean-Claude Berger. Alors que certaines positions de PEA sont jugées "extrêmes", la Vert’libérale Mireille Tissot-Daguette a estimé que l’école ne devait "pas être vecteur d’un courant de pensée".

Immobilier, patrimoine et péréquation

Par ailleurs, les députés ont plébiscité une acquisition immobilière. Pour 1,6 million de francs, il s’agit de racheter à la caisse de pension Prévoyance.ne le dernier étage d’un bâtiment de l’administration à la rue de Tivoli, à Neuchâtel.

C’est après avoir été retouché en commission que le projet du gouvernement de loi sur la sauvegarde du patrimoine culturel a passé la rampe. Il s’agit notamment de mieux protéger tant les sites palafittiques du Littoral que le patrimoine horloger des Montagnes. Les "pôles de compétence", comme les musées d’horlogerie, seront soumis à des contrats de prestations qui restent à fixer.

Enfin, les députés ont refusé un projet de loi Popvertssol qui visait à mieux répartir le produit des impôts entre les communes. Ils préfèrent attendre le projet de réforme de la péréquation porté par le Conseil d’Etat.

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