Cela faisait quinze mois que l’équipe du Pantographe recherchait un nouveau logement. Quinze mois que ce «collectif pour la culture» avait été contraint de quitter son quartier général à Moutier, une friche industrielle appartenant à Tornos SA.
Ce départ avait tourné la page de dix ans d’occupation, plusieurs centaines d’événement organisés et d’artistes accueillis en résidence.
Depuis, le Pantographe vivote. Hébergé par La Cantine à Delémont depuis juin 2016, il n’a cessé de chercher un autre bâtiment abandonné à investir.
Il a d’abord demandé un coup de pouce aux communes du Jura et du Jura bernois. «Environ un tiers d’entre elles nous ont répondu et seule deux nous ont fait une proposition, Saint-Imier et Tramelan», raconte Gilles Strambini, membre du Pantographe.
Sauf qu’aucune de ces solutions ne sied au collectif, qui cherche à payer sa location par la remise en état de lieux désaffectés. La situation est bloquée.