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"Oui, je suis un marginal à l'UDC"

Karim-Frédéric Marti se voit comme un rassembleur de la droite. Ce passionné de tir et de chasse veut sauver le siège d'Yvan Perrin.

10 sept. 2014, 00:01
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Karim-Frédéric Marti aurait dû être une fille et s'appeler Karin. "Mes parents avaient flashé sur ce prénom. Ils me l'ont quand même donné..." Dès l'école primaire, le petit Chaux-de-Fonnier est victime de railleries répétées. "J'ai alors découvert que le prénom Karim existait. J'ai insisté auprès de mes parents pour qu'ils fassent la modification. C'est ainsi que j'ai changé de genre. Sans savoir que je changeais d'ethnie..."

Durant ses études en médecine dentaire, Karim Marti se sent gêné par la consonance arabe de son prénom: "A Neuchâtel, ça allait. A Lausanne, ça passait tout juste. A Genève, ça coinçait. Et à Paris, où j'ai vécu deux ans et demi, ça posait vraiment problème."

Le Neuchâtelois décidera alors d'y accoler son deuxième prénom, Frédéric. "Ça m'a sauvé la vie! C'est la raison pour laquelle j'ai donné beaucoup de prénoms à mes quatre garçons. Cinq pour l'aîné. Et quatre pour les suivants."

Des...

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