Les gouvernements neuchâtelois et vaudois espèrent sortir enfin du guêpier au Creux-du-Van. Ils ont rejeté les oppositions à leur projet qui, pour assurer l’avenir des lieux, ménage la chèvre et le chou.
Situé à cheval entre les pays de Neuchâtel et Vaud, le Creux-du-Van et son spectaculaire cirque rocheux voient défiler 100 000 visiteurs chaque année. Cette importante fréquentation nuit à la biodiversité sur ce site d’importance nationale. Les autorités des deux cantons concernés s’attellent depuis des années à mettre en œuvre une solution. Le défi est d’y arriver en ménageant les intérêts touristiques, de loisirs ou encore agricoles.
Pour restaurer l’exceptionnelle flore du Creux-du-Van, il s’agit notamment d’interdire l’accès au bord de la falaise sur la moitié de sa longueur. Les nuisances environnementales liées à l’agriculture doivent par ailleurs être réduites. Il est en particulier question d’exclure sur certaines surfaces de pâturage tout engrais autre que la fumure laissée...