«Il n’est pas impossible que les socialistes romands lancent un candidat dans la course à la coprésidence du parti, au côté d’une Alémanique. Et si tel est le cas, il n’est pas impossible que je sois ce candidat. Mais pour le moment, et j’insiste sur ce point, nous sommes encore très loin de ce scénario.»
C’est Baptiste Hurni, conseiller national neuchâtelois, qui tient ses propos. Il nous a confirmé l’information diffusée par le «Tages-Anzeiger», selon laquelle un groupe de parlementaires fédéraux (des Romands principalement) est en train de mener une réflexion au sujet de la présidence du Parti socialiste suisse (PSS), qu’il s’agisse des personnes qui seront amenées à le diriger, mais surtout de ses choix fondamentaux sur le plan politique.
Deux mois de réflexion
Cette réflexion est née après le retrait du duo de candidats formé par Mathias Reynard (VS) et Priska Seiler Graf (ZH). Le premier nommé a...