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Obésité et grossophobie: quatre Neuchâtelois témoignent

Parler d’obésité n’est pas facile pour tout le monde. Les Neuchâtelois qui ont répondu à l’appel à témoignages d’«ArcInfo» vivent plutôt bien leur situation, malgré la grossophobie ambiante.

27 août 2020, 11:00
Ces quatre Neuchâtelois ont accepté de parler de leur poids et du regard des autres.

«Je veux que le terme ‘grosse’ soit normalisé»

Emilie Remonnay se plaît à jouer les modèles. Photo: Muriel Antille

Du haut de ses 23 ans, Emilie Remonnay n’y va pas par quatre chemins: «Tu peux utiliser le terme ‘grosse’. Je veux qu’il soit normalisé, car il me définit, comme le fait que certains sont minces, grands ou petits.»

Cette étudiante en sociologie et en ethnologie s’estime chanceuse: «J’ai toujours été accueillie tout entière.» Elle se souvient tout de même de quelques moments blessants: «Je suis allée acheter du chocolat et un Monsieur m’a montré les légumes. Ou une dame, croisée dans une rue étroite, m’a dit que je prenais toute la place.»

A lire aussi : Obésité, grossophobie: comment se faire aider?

N’empêche: «Un jour, je me suis dit que la société ne gagnerait pas. Il y avait piscine à l’école et, le soir d’avant, j’ai eu peur de me...

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