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Novum Castellum s’est envolé vers le Brésil pour le 25e anniversaire du festival Unicanto de Londrina

Le chœur neuchâtelois Novum Castellum, invité d’honneur du 25e festival Unicanto de Londrina, a effectué une tournée de près de dix jours au Brésil.

17 nov. 2019, 16:56
L'ensemble vocal lors d'un concert à Dombresson

«On est le premier cœur suisse à participer à ce festival». Invité d’honneur du 25e festival Unicanto de Londrina, le chœur neuchâtelois Novum Castellum a effectué une tournée de près de dix jours au Brésil. Huit concerts au total ont été donnés, notamment à Sao Paulo. L’ensemble, composé pour l’occasion de vingt-deux personnes, a participé aux cérémonies d’ouverture et de clôture du festival. C’est grâce aux contacts d’une de ses chanteuses, Patricia Berto, qui a vécu pendant vingt ans au Brésil, que Novum Castellum a pu prendre part à cet événement.


Un accueil royal

Seul chœur professionnel du festival, l’ensemble a bénéficié de l’accompagnement de l’orchestre symphonique de Londrina. Le directeur de Novum Castellum, Gabriel Ducommun, ne tarit pas d’éloges sur l’accueil qui lui a été fait. «On a été traités comme des rois! Sur place, nous étions nourris et logés». Ce sentiment est partagé par les membres de Novum Castellum. «Nous avons pu échanger et travailler avec d’autres chœurs. C’était vraiment une superbe expérience, tant sur le plan musical qu’humain», indique Anne Rémond.


Direction inattendue

Diriger un orchestre n’est pas une chose aisée, mais ça l’est encore moins lorsqu’on doit remplacer quelqu’un au pied levé. C’est pourtant ce qui est arrivé à Gabriel Ducommun, fondateur et directeur de l’ensemble vocal neuchâtelois.Ce dernier s’est retrouvé à diriger les 170 choristes présents lors du concert de clôture du festival, le chef d’orchestre prévu étant tombé malade.


Bilan très positif

«Ça s’est hyper bien passé», confie Gabriel Ducommun. «Ce voyage a permis de resserrer les liens au sein du chœur. Nous nous retrouvons d’ordinaire uniquement lorsqu’un concert est prévu, et là nous avons pu passer plus de temps ensemble.» Ce point de vue est partagé par Zoé Vauconsant, membre de l’ensemble vocal. «Nous avons eu plus de temps pour écouter les autres. Ce rapprochement nous a permis de gagner en qualité quand nous chantions.»


Un nouveau départ?

Même s’il se montre enthousiaste à l’idée d’une nouvelle occasion de ce genre, Gabriel Ducommun souligne que l’obstacle principal reste le financement d’un tel voyage. Le déplacement de la chorale a pu se faire essentiellement grâce au soutien de Pro Helvetia. Une demande de financement avait été déposée auprès du canton, mais cette dernière avait été refusée, la participation au festival étant considérée comme un voyage de convenance. «On faisait des journées de seize heures», souligne Gabriel Ducommun avec un brin d’amertume. «Ça nous est un peu resté en travers de la gorge».

 

Grégoire Egger

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