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Noir, donc présumé coupable?

«Il y a parfois présomption de culpabilité en raison de la couleur de peau», estime le Chaux-de-Fonnier Faysal Mah. Il est l’un des quatre Noirs neuchâtelois qui nous parlent du racisme au quotidien.

27 juin 2020, 05:30
Selon Faysal Mah, «il arrive à quelques policiers de dire ou de faire des choses inacceptables, pour ne pas dire illégales.»

A lire aussi: le racisme au quotidien: des Neuchâtelois témoignent

«Quand j’étais étudiant, je ratais très souvent mon train, car j’avais régulièrement droit à des contrôles de police aux abords de la gare.»

Le Chaux-de-Fonnier Faysal Mah est informaticien de gestion. Ce Suisse d’origine somalienne, âgé de 35 ans, vient en aide à des jeunes d’origine étrangère par l’entremise d’une association. «Je fais partie de la génération qui a fait tout le parcours, de l’école à la vie professionnelle. Tout ce que ces jeunes vivent, je l’ai déjà vécu.»

Le Chaux-de-Fonnier pense en particulier «au délit de faciès, au contrôle systématique de certaines personnes en fonction de leur couleur de peau. On peut parler de présomption de culpabilité.»

Il arrive à quelques policiers de dire ou de faire des choses inacceptables, pour ne pas dire illégales.
Faysal Mah, informaticien

Selon le Chaux-de-Fonnier, le problème est tel que «de nombreux jeunes,...

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