Après 4 ans d’appui au développement économique «nouvelle formule», certains des élus entrevoient des ajustements. Pour beaucoup, il s’agit de rendre l’économie moins dépendante de l’industrie (pas seulement horlogère), dont les revenus sont perçus comme facilement délocalisables et trop sensibles à la conjoncture mondiale.
Le terrain, c’est le nerf de la guerre économique. Il reste dans le canton quelques surfaces, et il s’agit de ne pas rater les occasions qui se présenteront. Pour Baptiste Hurni (PSN), «une politique foncière active» doit être un des buts de la révision en cours de la loi sur l’aménagement du territoire: «L’Etat doit pouvoir acheter les terrains bien placés pour les vendre aux acteurs qui présentent le meilleur potentiel de développement.»
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Attirer des contribuables
Pour Mauro Moruzzi (Vert’libéral), «à quoi sert-il de créer 500 places de travail si 450 d’entre elles...