Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Neuchâtel se dote d'une stratégie pour la mobilité douce

La pratique du vélo dans le canton de Neuchâtel est nettement en retrait de la moyenne nationale. Le Conseil d'Etat veut y remédier.

29 sept. 2015, 19:36
Le canton souhaite stimuler l'utilisation du vélo.

Le Conseil d'Etat neuchâtelois a présenté mardi au Grand Conseil sa stratégie cantonale pour la mobilité douce et la promotion du vélo. Il veut consacrer vingt millions de francs sur vingt ans au développement des infrastructures.

Dans le canton de Neuchâtel, l'usage quotidien de la marche à pied est équivalent à la moyenne nationale. Par contre, la pratique du vélo est nettement en retrait: seuls 3% des trajets pendulaires sont effectués à bicyclette, contre 9% en moyenne suisse.

Neuchâtel est ainsi avant-dernier du classement devant Vaud. Les conditions n'y sont pourtant ni pires ni meilleures qu'ailleurs en termes de météo, de relief ou d'urbanisation, relève le rapport présenté mardi par le Conseil d'Etat au Grand Conseil.

Quatre zones prioritaires

L'usage du vélo allonge la distance qu'il est possible de parcourir jusqu'au prochain arrêt de transports publics, et accroît donc les zones d'influence de ceux-ci. C'est pourquoi le canton compte le stimuler, notamment en développant le réseau cyclable.

Quatre zones sont prioritaires: entre Buttes et Travers, entre Le Locle et La Chaux-de-Fonds, entre Les Hauts-Geneveys et Villiers, et entre Corcelles-Cormondrèche et Hauterive.

Il est aussi prévu de désigner un répondant cantonal en matière de mobilité douce. Il assurera le relais auprès de la population, des autorités et des partenaires.

En échange d'un crédit

Le Grand Conseil neuchâtelois a pris acte du rapport du gouvernement avec satisfaction. Il a en même temps octroyé un crédit de 8,4 millions de francs pour l'entretien constructif du réseau des routes cantonales.

Car début 2014, le parlement n'avait accordé que la moitié d'un crédit de 16,8 millions de francs pour les routes. Il avait conditionné son feu vert pour la seconde moitié du montant à la mise sur pied d'une stratégie de mobilité douce.

Encore en avril dernier, un crédit de travaux routiers de près de 40 millions avait failli capoter, car la gauche voulait le saucissonner de la même manière en attendant ce fameux rapport.

Plus d'informations dans nos éditions payantes de mercredi.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias