Jusqu’à présent, l’utilisation d’un téléphone mobile en voiture sans dispositif main libre était réprimée par une amende d’ordre de 100 francs. Que l’on fasse un simple appel vocal ou que l’on consulte ses messageries écrites ou les réseaux sociaux.
Désormais, le fait de pianoter son téléphone en regardant l’écran pourra entraîner une dénonciation au Ministère public dans le canton de Neuchâtel, annonce ce vendredi le procureur général Pierre Aubert dans un communiqué. Cette dénonciation pourrait mener «à une peine pécuniaire, voire, dans les cas les plus graves, à une peine privative de liberté et, d’un point de vue administratif, à un retrait du permis de conduire», ajoute Pierre Aubert.
Cette innovation fait partie de la mise à jour annuelle par le Ministère public neuchâtelois de sa directive permettant de sanctionner, au terme d’une procédure simplifiée et moins coûteuse, les infractions les plus courantes. Cette directive cantonale complète la liste et...