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Neuchâtel: pas question de changer la pratique de répartition des bénéfices de la Loterie romande

Le Canton ne pourra pas décider lui-même des bénéficiaires pour 30% du montant total. Le parlement a accepté une motion urgente demandant de maintenir la pratique actuelle. Les bénéfices de la Loterie romande s’élèvent à 15,7 millions de francs pour le canton de Neuchâtel.

19 févr. 2020, 11:50
Loterie romande à Neuchâtel: on ne change pas une pratique qui fonctionne à satisfaction. Ainsi en a décidé le Grand Conseil.

Les députés neuchâtelois ont accepté mercredi une motion urgente des groupes socialiste, PopVertsSol et Vert’libéral-PDC demandant de maintenir la pratique actuelle de répartition des bénéfices de la Loterie romande. Le canton ne pourra pas décider lui-même des bénéficiaires pour 30% du montant total.

Les bénéfices de la Loterie romande (LoRo) à répartir s’élèvent à 15,7 millions de francs pour le canton de Neuchâtel par an. Les députés ont choisi de laisser aux commissions LoRo le montant intégral et la compétence décisionnelle, comme c’est en voie d’être le cas à Genève et en Valais.

«La pratique actuelle donne entière satisfaction. Nombreux sont les sportifs, artistes, associations et institutions sportives, culturelles et sociales qui font appel au soutien de la LoRo et qui obtiennent des sommes importantes, nécessaires et indispensables pour mettre sur pied des manifestations, pour effectuer des dépenses liées à la création de locaux destinés aux jeunes et à la culture», a déclaré la socialiste Corine Bolay Mercier.

Conseil d’Etat rassurant

Le soutien permet à de très nombreux projets, amateurs et professionnels, de démarrer et d’exister. Si le Conseil d’État prélevait 30% des contributions LoRo, ce serait 5 millions de francs qui auraient manqué pour soutenir des dossiers «qui nourrissent toutes les régions du canton et qui les font vivre au niveau culturel, sportif, touristique», a ajouté Corine Bolay Mercier.

Le Conseil d’Etat s’est voulu rassurant. Il ne veut pas entrer dans «la dynamique d’attribution», a déclaré Jean-Nat Karakash. Le conseiller d’Etat était toutefois opposé à la motion car il viendra avec un rapport complet dans les prochaines semaines et ne voulait «saucissonner les débats».

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