«Nos objectifs restent les mêmes, à savoir réduire le nombre de lits dans les institutions pour enfants du canton. Mais nous devons ralentir le processus et revoir notre calendrier.» Christian Fellrath, chef du Service de protection de l’adulte et de la jeunesse, reconnaît que «pour respecter la trajectoire des enfants», l’Etat ne pourra pas supprimer 50 places en internat d’ici juin 2021, comme il l’avait initialement prévu.
La réforme de l’Etat, critiquée par des professionnels du terrain, a fait l’objet d’une première évaluation, confiée à un organisme externe et neutre, le Centre interfacultaire en droits de l’enfant de l’Université de Genève.
Cadence trop rapide
Les travaux menés ont permis de dégager une «première appréciation générale» de la réforme: l’objectif consistant à maintenir le plus souvent possible l’enfant dans un environnement familial, préconisé également par la convention internationale des droits de l’enfant, doit être maintenu.
En revanche, les experts ont mis...