Ce long week-end de Pâques n’a pas entraîné dans le canton de Neuchâtel d’énormes problèmes en matière de respect des règles liées à la pandémie. «Ici, c’est bien différent de Saint-Gall ou Zurich», réagit Anthony Kullmann, officier de service de la police neuchâteloise. «Et le froid a bien aidé.»
Les agents sont tout de même intervenus à deux reprises pour interrompre des rassemblements, précise l’officier. D’autres soirées ont pu être «tuées dans l’œuf»: la police en avait eu vent par le biais des réseaux sociaux et a pu agir très rapidement.
Moins de 15, mais pas de masque
Dans un autre cas, les agents sont intervenus pour une fête rassemblant moins de 15 personnes, mais pour laquelle aucune autorisation n’avait été demandée. «Quand nous sommes arrivés sur place, nous avons constaté que les gens ne portaient pas de masque.»
Anthony Kullmann rappelle que le fait de veiller au respect des normes Covid ne constitue qu’une petite part du travail de la police. «Le monde ne s’arrête pas de tourner, et le 80% de notre activité, ce sont des tâches qui ne sont pas en rapport avec le Covid.»