«Quoi Ambroise, tu as un cancer de la prostate? Mais c’est le cancer le plus nul. C’est comme gagner trois balles au loto!» Et Maurice d’égrainer les noms de tous les copains morts plus ou moins vite d’un truc ou d’un autre. Une énumération accompagnée de hochement de têtes, de soupirs, de moues tristounettes servies au ralenti par Ambroise et Fernand.
Dix ans que les Peutch n’étaient plus remontés sur scène avec un nouveau spectacle. Avec «Vivants», on reprend le fil là où il avait été laissé. Les raies sur les têtes sont toujours impeccables, les cravates nouées serrées, les vêtements ringues mais tellement eux, extra.
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Et encore et toujours, ils ressassent des préoccupations de leur grand âge. La santé donc, la solitude, la mort, la bouffe (ah le fameux bœuf Wellington de Fernand…), les femmes. Autant de thèmes que Maurice (Noël...