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Neuchâtel devra intégrer des centaines de migrants pour éviter un échec social

Le canton est confronté à un défi de taille: former les requérants qui ne rentreront pas chez eux.

07 juil. 2016, 00:43
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C’est une certitude: des centaines de réfugiés syriens, afghans, érythréens ou venus d’autres pays enlisés dans les conflits ne pourront pas rentrer chez eux et devront envisager leur avenir sur sol neuchâtelois.

En 2015, le canton a accueilli plus de 800 requérants d’asile, un chiffre qui a explosé par rapport à la période entre 2004 et 2010, où Neuchâtel enregistrait entre 200 et 400 arrivées par an. Ces nombreux migrants réussiront-ils à s’intégrer socialement et professionnellement?

«La volonté, aussi forte soit-elle, ne suffit que très rarement aux personnes accueillies à réussir leur intégration professionnelle dans un pays comme le nôtre, avec les exigences de son marché du travail et l’excellent niveau de formation de sa population, scolarisée dès l’âge de 4 ans», relève le Conseil d’Etat neuchâtelois. Il ajoute que pour toutes ces personnes, «un échec constitue un frein à l’intégration sociale, une menace de marginalisation, un sentiment de découragement,...

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