Comme la motion populaire de la Fédération des étudiants neuchâtelois (FEN) ne pourra pas être traitée lors de cette session pour des questions de temps à disposition pour valider les signatures, des députés de gauche sont venus à leur secours. Dans une recommandation, ils demandent de revoir les conditions d’examen.
Le texte, adopté mercredi par le Grand Conseil neuchâtelois par 60 oui, 50 non et 3 abstentions, demande que vu la situation exceptionnelle, les sessions d’examens du premier semestre 2021 dans les hautes écoles neuchâteloises ne provoquent pas d’échecs. Un examen qui n’est pas réussi ne compte ainsi pas comme une tentative utilisée.
La recommandation a été amendée et ne demande plus l’arrêt de la vidéosurveillance, comme ce qu’exige la motion populaire de la FEN.
Le Conseil d’Etat s’est opposé à la recommandation. «La situation particulière a été prise en compte par le rectorat. Ce dernier a donné la possibilité de passer les examens à distance dans les locaux de l’université et a mis à disposition un support technique en cas de problème», a déclaré Monika Maire-Hefti.
Cohérence avec les autres universités
Le rectorat a fixé les conditions d’examens en concertation - de la FEN notamment - mais «on ne peut pas accéder à toutes les demandes», a ajouté la conseillère d’Etat en charge de l’éducation. «Il faut une cohérence avec les autres universités qui nous entourent. On serait la seule université romande à offrir une 3e tentative», a-t-elle expliqué.
La FEN a déposé vendredi une motion populaire auprès du secrétariat du Grand Conseil neuchâtelois avec 111 signatures. Le texte demande l’abandon de la vidéosurveillance lors des examens et l’octroi d’une tentative supplémentaire. La motion sera votée par les députés lors d’une session ultérieure du Grand Conseil.