Au rythme actuel, cela pourrait se produire dans trois ou quatre mois, indique Sylvain Babey, dans une interview parue aujourd'hui dans «L'Agefi». Pour l'heure, Genève culmine à 6,8%.
Mais Neuchâtel ne connaît pas les problèmes structurels caractérisant le canton lémanique, nuance le fonctionnaire. De plus, il ne souffre plus d'une monoculture économique horlogère comme dans le passé.
Reste que le canton est beaucoup plus industriel et exportateur que d'autres régions de Suisse. Les cycles conjoncturels s'y reflètent donc avec davantage de vivacité.
Le phénomène se mesure déjà à l'aune du chômage partiel. Ces deux derniers mois, pas moins de 100 sociétés ont déposé un préavis pour des mesures de réduction de l'horaire de travail. Il s'agit bien de nouveaux cas, pas seulement de simples renouvellements - «et ce ne sont pas de petites entreprises», souligne Sylvain Babey. /ats