Après avoir travaillé dur pendant la pandémie, les employés de Migros ont droit à une augmentation de salaire et une convention collective de travail (CCT) pour tout le personnel. C’est ce qu’ils ont demandé mercredi lors d’une journée d’action soutenue par le syndicat Unia, devant 50 magasins du pays, dont celui du centre-ville de Neuchâtel.
En 2020, le bénéfice du distributeur a nettement progressé, note le syndicat. Et ce, alors que l’an dernier, quelque 1500 postes ont été supprimés dans les coopératives. Le travail est toujours plus stressant et toujours moins de personnes sont protégées par la convention collective de Migros. La «prime Covid» accordée ne correspond en outre ni aux efforts déployés par le personnel ni au chiffre d’affaires enregistré par Migros.
Outre de meilleurs salaires et une CCT «de qualité» pour tous, Unia réclame aussi 100% du salaire en cas de RHT, ainsi que l’arrêt de l’externalisation des services et des licenciements.
Migros réfute
De son côté, Migros affirme offrir à ses employés «des conditions de travail attrayantes et de nombreux avantages supplémentaires». L’entreprise dit constater «une grande satisfaction» parmi son personnel. Dans le cadre de la pandémie, Migros indique avoir déjà utilisé plus de 30 millions de francs pour compenser les écarts de salaire des employés touchés par le chômage partiel, ainsi que pour verser des primes spéciales aux employés de la vente, de la production et de la logistique en guise de remerciement pour leur engagement.