Dans le hall d’entrée de l’hôtel Beau-Rivage, à Neuchâtel, un employé se plie au nouveau rituel: avant de prendre son service, il se fait mesurer la température au moyen d’un thermomètre frontal. Des touristes observent la scène, intrigués. L’appareil affiche une lumière verte: le collaborateur n’a pas de fièvre, il peut se rendre à son poste de travail.
«Rien à cacher»
«J’ai voulu que la prise de température des employés se fasse dans le hall de réception, à la vue des clients. Nous n’avons rien à cacher. Si un collaborateur est fiévreux, il rentre à la maison.» Thomas Maechler, le directeur général de l’hôtel cinq étoiles, vit un été très spécial. Il a accepté de nous faire découvrir les coulisses de son hôtel durant cette difficile période de crise sanitaire.
«Tout est plus compliqué: porter un masque en permanence, se désinfecter les mains vingt à trente fois par service», relate,...