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Neuchâtel: le Palafitte devrait vivre un bel été

Après deux mois de fermeture, le Palafitte à Neuchâtel devrait vivre un bel été. Malgré les difficultés dans la branche, les réservations ont afflué. En juillet, la demande atteint plus de 90%.

03 juin 2020, 11:28
Les espaces publics sont désinfectés plusieurs fois par jour, des distributeurs de gel hydroalcoolique ont été installés.

Après deux mois de fermeture, le Palafitte à Neuchâtel devrait vivre un bel été. Malgré les difficultés dans la branche, les réservations ont afflué. L’automne s’annonce plus incertain.

Le cinq-étoiles a rouvert ses portes le 15 mai, tout d’abord les week-ends, puis en continu depuis la Pentecôte. Dès l’ouverture, le carnet de réservation s’est rempli. «Pour juin, les prévisions font état d’un taux de remplissage de 70%, avec une forte demande de dernière minute. Les week-ends sont quasi complets», détaille le directeur Yves Chavaillaz.

En juillet, la demande atteint plus de 90%. Un résultat identique est attendu pour août, prévoit-il. L’ouverture des frontières risque cependant de provoquer quelques annulations, tempère Yves Chavaillaz. Quant à l’automne, il s’avère incertain. Le monde des affaires n’a notamment pas fait son retour dans l’établissement.

«Repas dans des boîtes isothermiques»

Les mesures anti-Covid se sont avérées compliquées à mettre en place. Les espaces publics sont désinfectés plusieurs fois par jour, des distributeurs de gel hydroalcoolique ont été installés. Les collaborateurs en cuisine et en chambre sont munis de matériel de protection.

Les brunches ont dû être annulés. Les places au restaurant ont passé de 60 à 32. «Si la terrasse est fermée, nous n’avons pas assez de place pour accueillir tout le monde. Certains hôtes se voient proposer de manger dans leur pavillon. Les repas leur sont livrés en voiturette dans des boîtes isothermiques», note Pauline Laurent, la nouvelle directrice adjointe.

En raison de ces mesures, il faut le double du temps habituel pour faire les chambres et pour le service de restauration, constate la directrice adjointe, qui a dû engager du personnel supplémentaire. Pendant la fermeture, les pertes financières ont été limitées, en partie grâce aux indemnités pour réduction de l’horaire de travail dont a bénéficié la quarantaine d’employés. La Fondation Sandoz, propriétaire de l’hôtel, a comblé les 20% manquants.

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