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Morgan Meier au sommet de son art

Le pinot noir Les Landions, millésime 2018, a remporté la médaille d’or de sa catégorie au Grand Prix du vin suisse. Une belle récompense pour Morgan Meier, qui a repris le domaine des Landions, à Colombier, en 2015.

07 nov. 2020, 09:00
Morgan Meier a repris le domaine familial des Landions en 2015 après un séjour en Bourgogne.

Cela fait quatre générations que le vin coule dans les veines de la famille Meier. Alors que ses prédécesseurs vendaient leur production en caves coopératives, Morgan Meier – qui a rejoint le domaine en 2015 après deux années passées en Bourgogne – a décidé de commencer à faire du vin.

Il s’agit d’un projet intergénérationnel sur le long terme, puisque son père a planté des pinots noirs peu productifs dans les années 2000. A une époque où le jeune homme évoquait déjà son envie de produire du vin et de se spécialiser. 

«La philosophie de base était vraiment de repartir de la plante, en choisissant les parcelles, sélectionnant scrupuleusement les cépages et en replantant de quoi produire le meilleur pinot noir», explique-t-il. «Nous avons laissé vieillir ces 6 hectares et commencé à exploiter leur potentiel en 2015. Avec l’idée de faire le meilleur pinot possible.» Le premier a été commercialisé en 2017, après avoir été élevé deux ans en tonneau.

Au début, un seul cépage

Il privilégie donc des cépages peu productifs, avec des grappes plus lâches, plus concentrées et qui ne pourrissent pas. «Nous avions vraiment une vision orientée qualité et basée sur le terroir.» Morgan Meier choisit de commencer petit, avec un seul cépage. 

Il s’avoue surpris par la rapidité du succès, et fier. «Il s’agit d’un accomplissement très important pour moi, car j’avais pour objectif de produire un grand vin et de faire connaître le terroir neuchâtelois au niveau suisse. Ce prix y contribue.» Il considère également cela comme une source de motivation supplémentaire, le poussant à s’améliorer. «Je pense que le vin est un apprentissage perpétuel. Je suis parti en quête du vin parfait, même si je sais qu’il n’existe pas.»

Selon lui, c’est d’ailleurs ce que font tous les producteurs. «La qualité du vin suisse a du coup augmenté de manière phénoménale ces dernières années.» Et de saluer la bonne dynamique dans le canton. «Il y a beaucoup de jeunes de ma génération, avec qui je m’entends très bien. C’est très ouvert, nous discutons beaucoup et avons une bonne collaboration.» La clé, selon lui: «Nous devons avancer ensemble pour faire rayonner les vins au-delà des frontières du canton.» 

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