Un rire franc et communicatif. Un humour piquant. Un langage direct, à l’opposé de la langue de bois. La Neuchâteloise Monika Maire-Hefti a indéniablement marqué les esprits durant ses huit ans à la tête du département de l’Education et de la Famille. Lundi soir, la socialiste quittera le Conseil d’Etat, après avoir mené de nombreuses réformes qui ont parfois soulevé des contestations.
«Elle a incarné l’image d’une politicienne et femme forte et inspirée», relève le député UDC Niels Rosselet-Christ, malgré leurs «visions divergentes». Béatrice Haeny (PLR) salue «l’enthousiasme, le courage et la force de persuasion» de la cheffe de l’Education. «Elle a fait de l’égalité une de ses priorités, elle est un exemple pour toutes celles qui se lancent en politique.»
Le socialiste Jonathan Grétillat parle, lui, d’une «femme politique qui a su se montrer ferme, persévérante et parfois redoutable».
Oui, on peut avoir de la poigne et porter des...