La Poste ferme de nombreuses succursales en Suisse. Ce n’est pas sans conséquences. Le conseiller aux Etats socialiste Didier Berberat parle même de triple peine. «Pour des régions comme les nôtres, ça touche le service public, l’emploi et les recettes fiscales.» Il a décidé d’interpeller le Conseil fédéral.
«Depuis l’année fiscale 2013, La Poste se répartit dans les cantons en plusieurs sociétés qui sont soumises à l’impôt sur le bénéfice et le capital aux niveaux des impôts cantonaux et communaux», relève le Neuchâtelois. «En ce qui concerne Poste CH SA, la répartition cantonale se fait sur la base des loyers et des salaires capitalisés selon les taux usuels.»
Sauf à Zurich et à Berne
Le mouvement de fermeture des offices (à terme de 1400 à 800 ou 900 dans l’ensemble du pays) conduit donc à une baisse très importante des recettes fiscales des cantons et communes. Seuls Berne et Zurich,...