Depuis 2015, Mgr Charles Morerod a signalé à la police treize cas où il avait de forts soupçons de délits sexuels (sur mineurs ou majeurs). Aujourd’hui, il reconnaît qu’il y a toujours cinq cas particuliers de prêtres actifs dans le diocèse fortement soupçonnés d’actes pédophiles. «J’ai effectivement entendu parler de ces cinq cas et j’ai fait lancer des enquêtes sur ces gens. Je manque d’éléments, mais nous avons effectivement des doutes sérieux. Cependant, aussi longtemps que nous n’avons pas de preuves et que même la police explique qu’elle n’a rien trouvé, je ne veux pas essayer de découvrir des choses par moi-même.»
Sur le cas précis d’un prêtre responsable d’une paroisse du diocèse, l’évêque précise: «On m’a dit qu’il est très probable qu’il ait abusé de quelqu’un et on m’a conseillé d’interroger le meilleur ami de la victime présumée. Je suis allé le voir et je lui ai demandé s’il...