«J’aimerais tellement que les gens, quand ils passent la main sur un meuble ancien, sentent le passé sous leurs doigts, sentent le travail qui a été réalisé, et qu’ils réalisent qu’on très loin, des meubles industriels produits aujourd’hui pour la société de consommation.»
Joignant le geste à la parole, Thierry Jeannerat pose sa main sur un buffet. Ebéniste et antiquaire, il ne cache pas que les temps sont durs pour les marchands de meubles anciens. Nous sommes au Landeron, où la brocante, ce week-end, a une fois de plus rencontré un immense succès. Des dizaines de milliers de personnes ont déambulé dans le bourg médiéval et les espaces aménagés de part et d’autre. Mais elles sont plus nombreuses à s’intéresser aux objets de brocante qu’aux antiquités. D’où la décision du comité de revoir en profondeur la disposition des lieux (notre édition de vendredi).
Diversification nécessaire
Thierry Jeannerat et son père,...