"Dans le canton, plus de 6000 personnes gagnent moins de 4000 francs bruts par mois, pour un emploi à plein temps! La majorité de ces travailleurs doivent recourir à l'aide sociale pour survivre" , a rappelé hier devant la presse Catherine Laubscher, secrétaire syndicale d'Unia.
Pour en finir avec cette situation, les partis politiques et associations de gauche, ainsi que les syndicats neuchâtelois, ont choisi de batailler en faveur d'un salaire minimum suisse. Ils ont officiellement lancé leur campagne lors d'une action à la place Pury de Neuchâtel. "Ces mêmes milieux qui combattent le salaire minimum ne cessent de fustiger la hausse des coûts de l'aide sociale! C'est incohérent" , poursuit la syndicaliste.
Les milieux de gauche appellent donc les Neuchâtelois à voter "oui", le 18 mai, à l'initiative fédérale "Pour la protection des salaires équitables". Et donc à accepter que soit introduit, partout en Suisse, un salaire brut équivalent...