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Messager boiteux, expo et land art, les bons plans de Sophie Winteler

Les journalistes d’«ArcInfo» partagent leurs coups de cœur avec vous: découvrez ceux de Sophie Winteler, rédactrice en chef adjointe.

04 sept. 2019, 16:00
Portraits SNP    Neuchatel, 10 01 2018  Photo : © David Marchon

Land art: du Locle au Saut du Doubs

Alors que l’été s’étire vers un début d’automne, c’est l’occasion de partir à la découverte du chemin des planètes et de Land art, au Locle. Une chouette balade où les enfants et les moins enfants ont des tas de «trucs» à voir. Le chemin part de la gare ou alors des Monts, où une arche de verdure invite à entrer dans la forêt. Et là, suivez les guides, soit une quarantaine d’artistes. Mousse, bois, tronc, cailloux, tout est bon à devenir œuvre d’art jusqu’au Saut du Doubs. Une souche se transforme en génie, un rideau de coquilles d’escargot se la joue paravent, c’est ludique, étonnant, quelconque parfois.

28 septembre, journée des familles, 6 octobre clôture du chemin Land art, au Locle.


Chemin Land art au Locle. Photo Sophie Winteler

Le messager boiteux…

…proche de ses lecteurs depuis 1708. C’est écrit blanc sur rouge sur la «der» de l’almanach 2020 qui vient tout juste de sortir. Chaque année, le bonheur reste intact à la lecture de ce who’s who de l’actualité locale, romande et planétaire, de cette bible verte du parfait petit jardinier en herbe qui, grâce à l’étude des «phénomènes mensuels», plantera ses tomates au bon moment. Je ne plaisante pas. Les prévisions météo n’ont rien à envier à celles des célèbres renifleurs de météo schwytzois. Le côté suranné du plus vieil almanach de Suisse – 313 ans tout de même –, imprimé sur papier sans chlore et qui ne fricote pas avec la galaxie du net, fait qui n’y a plus qu’à se précipiter dans le premier kiosque.

L’almanach romand du messager boiteux 2020, dans tous les bons kiosques.


L’édition 2020.

Dessins, photos, une vie de sculpteur

Olivier Estoppey – Jean Mauboulès, ou la masse et la légèreté. Le premier, artiste vaudois, raconte son parcours artistique, sa vie de famille à travers des esquisses et des photos de ce qui deviendra sa signature: des sculptures en béton, belles, fortes, tels ses meutes de loups, son troupeau d’oies ou «La course au sac». A Numaga, seules deux grandes pièces, des corps entrelacés, sont exposées. En opposition, le travail de Mauboulès, Français de Soleure. Ou la finesse de ses ronds et carrés, toujours de fer, d’acier et de verre, flottants en apesanteur.

A la galerie Numaga de Colombier, jusqu’au 21 septembre. Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h.


Sculpture d’Olivier Estoppey à la Galerie Numaga. Photo: Alain Germond

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