Les Neuchâtelois, en votation populaire, ont dit oui en 2011 au principe d'un salaire minimum cantonal. Le Grand Conseil, au mois de mai, a donné son feu vert à un texte introduisant un salaire minimum de 20 francs de l’heure. Mais après le processus politique, c’est au tour du droit de s’en mêler: un recours – sinon plusieurs – sera très probablement déposé auprès du Tribunal fédéral.
Motif: la nouvelle loi neuchâteloise ne respecterait pas le droit fédéral. Autre argument des recourants: cette loi va à l’encontre d’un certain nombre de convention collectives de travail (CCT). «Je ne suis pas certain de gagner, on ne l’est jamais, mais je pense avoir de très bonnes chances», indique Philippe Bauer, avocat à Neuchâtel, et par ailleurs député PLR au Grand Conseil, qui a été approché par des associations patronales fédérales et cantonales, mais aussi par des entreprises et des particuliers.
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