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Manne européenne pour un projet

21 janv. 2011, 04:15

Coordonné par les biologistes du Pôle de recherche national Survie des plantes de l'Université de Neuchâtel, le projet InvaVol s'est vu attribuer une manne de la European Science Foundation de près de 1,5 million d'euros pour une durée de trois ans. Il démarrera ses activités en avril 2011. Le projet étudiera les conséquences d'insectes envahissants sur les signaux volatiles responsables des interactions entre plantes et insectes. Conçu par Ted Turlings, le directeur du Pôle de recherche national Survie des plantes, il implique un consortium de sept instituts de recherche européens.

Les molécules odorantes émises par les plantes jouent un rôle central dans les interactions entre plantes et insectes. Elles permettent aux phytophages de localiser leur source de nourriture ou à des pollinisateurs de trouver les fleurs leur offrant nectar ou pollen.

Mais que se passe-t-il dès lors que ces systèmes sont confrontés à des insectes venus d'autres régions? Comme l'explique le professeur Turlings, le consortium suppose qu'une perturbation de ces signaux pourrait avoir de fâcheuses conséquences pour les populations locales des plantes et insectes.

Les signaux induits par des insectes herbivores étrangers pourraient être différents. Des pollinisateurs n'arriveraient plus à reconnaître les odeurs de leurs fleurs préférées. Dans le cadre d'InvaVol, le groupe de Ted Turlings s'intéressera spécifiquement à deux larves herbivores: la chenille spodoptera littoralis, ravageuse de feuille, et la larve diabrotica balteata qui s'attaque aux racines. Les résultats de l'étude seront profitables à l'Europe du Sud, à l'Afrique du Nord et au Moyen-Orient. /ats

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