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Malgré l'échec d'une initiative populaire, l'organisation de l'école neuchâteloise reste à revoir

Lancée en août dernier par les syndicats d’enseignants et les parents d’élèves, l’initiative populaire «Pour une école équitable et efficiente», qui demandait une plus grande implication du canton dans la gestion de l’école obligatoire, n’a pas réussi à récolter les 4500 signatures requises. Visiblement, les enseignants n’étaient pas convaincus.

04 févr. 2019, 18:40
Les enseignants ne se sont pas mobilisés pour faire aboutir l’initiative lancée par leurs syndicats.

Elles auraient dû récolter 4500 signatures d’ici au 11 février. Une tâche qui paraissait tout à fait dans les cordes des deux organisations cantonales d’enseignants, le Syndicat des services publics (SSP) et le Syndicat autonome des enseignants neuchâtelois (SAEN) pour faire aboutir leur initiative populaire «Pour une école équitable et efficiente». Une initiative lancée en août dernier de concert avec la Fédération des associations de parents d’élèves (Fapen) et le soutien de plusieurs partis politiques.

Mais assez rapidement, les deux syndicats se sont rendu compte que leur base n’allait pas les suivre sur ce terrain. En effet, si l’organisation régionale de l’école neuchâteloise mise en œuvre en 2011 n’est pas satisfaisante pour de très nombreux parents et enseignants, les profs n’étaient pas pour autant prêts à en confier les clés au canton, comme le prévoyait l’initiative.

Comme l’expliquent les initiants, «de nombreux enseignants ne sont pas entrés dans la démarche,...

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