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Maladie du blé: un professeur de l'UniNe et son équipe de l'EPFZ signent une découverte majeure

Une équipe composée d'un professeur de l'Université de Neuchâtel et d'une équipe de l'EPFZ ont récemment fait une découverte qui pourrait faire avancer la lutte contre la septoriose. Ce champignon figure parmi les principales causes des pertes affectant la production de blé dans le monde.

31 janv. 2017, 11:21
En quelques décennies, le champignon s'est adapté jusqu'à pouvoir tromper le système immunitaire du blé, menant la plante à sa perte.

Une découverte scientifique suisse pourrait faire avancer la lutte contre la septoriose, une maladie du blé qui fait des ravages. Ce champignon figure parmi les principales causes des pertes affectant la production de blé dans le monde.

Normalement, le blé est équipé de capteurs capables de repérer le champignon Zymoseptoria tritici. Sa détection déclenche des réactions de défense pour empêcher la maladie de se propager.

Mais en quelques décennies, ce champignon s'est adapté jusqu'à pouvoir tromper le système immunitaire de la plante. Il résiste désormais à tous les fongicides, comme dans la médecine humaine lorsque des bactéries résistent aux antibiotiques.

Gène perdu

Les chercheurs ont pu démontrer la cause de cette résistance. Le champignon a perdu un gène qui provoquait la production d'une protéine essentielle dans le système immunitaire de la plante. C'est pourquoi la plante est devenue aveugle face au champignon pathogène.

Il faut donc se concentrer sur la sélection d'une variété de blé qui empêche le pathogène de perdre ce gène, selon le professeur Daniel Croll. Sa découverte, réalisée avec une équipe de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), a été publiée le 24 janvier dans la revue de l'International Society for Microbial Ecology.

Depuis début 2017, ce professeur dirige le nouveau Laboratoire de génétique évolutive de l'Université de Neuchâtel.

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