Un petit tour à la présidence du parti avant un siège à l’exécutif de la commune fusionnée de Neuchâtel? Ce destin pourrait être celui du libéral-radical Didier Boillat.
Président par intérim du Parti libéral-radical (PLR) neuchâtelois depuis la fin de l’année dernière, en remplacement de Nicolas Ruedin, Didier Boillat lui succédera sans doute mardi prochain. L’assemblée générale du parti n’aura pas le choix, puisqu’aucun autre candidat ne s’est déclaré.
Cette situation n’est pas inédite, puisqu’elle s’est présentée lors des deux dernières élections à la tête du PLR cantonal. «Le poste est très intéressant, mais un peu ingrat», explique Nicolas Ruedin. «C’est astreignant. Vous consacrez beaucoup de vos soirées au parti et vous êtes dérangé assez régulièrement.»
«Une publicité supplémentaire»
«Si on ne se bouscule pas pour la présidence d’un parti comme le nôtre, c’est qu’il y a un problème», estime un élu libéral-radical. Ce dernier regrette que «certains veuillent tout...