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Lettre ouverte aux politiques: les résidents de Tête-de-Ran sont-ils des requérants d'asile de seconde zone?

"Les requérants d'asile hébergés à Tête-de-Ran sont coupés du monde." Une dizaine d'organisations et d'associations dénoncent cet isolement à travers une lettre ouverte adressée ce lundi au conseiller d'Etat Jean-Nat Karakash et au Service des migrations. Elles demandent des mesures urgentes.

19 mars 2018, 17:54 / Màj. le 19 mars 2018 à 18:07
Actuellement, environ 80 requérants d'asile résident au centre d'accueil de Tête-de-Ran.

"On demande aux requérants d'asile de s'intégrer, mais on ne leur donne pas les moyens", déplore Muriel Denzler, responsable communication pour le Collectif libre Réfugiés bienvenus à Bevaix. L'isolement géographique et psychologique des quelque 80 requérants d'asile résidant actuellement au centre de Tête-de-Ran est devenu insoutenable, estime-t-elle.

C'est pourquoi une dizaine d'organisations et d'associations qui côtoient régulièrement les réfugiés dénoncent la situation. A travers une lettre ouverte envoyée ce lundi au Département de l’économie et de l’action sociale (Deas) et au Service des migration (Smig), elles demandent des mesures urgentes à mettre en place pour améliorer les conditions de vie des requérants.

Surprise au Deas

Quand nous avons contacté par téléphone le conseiller d'Etat Jean-Nat Karakash, il n'avait pas encore pris connaissance de la lettre. Surpris, il a dit regretter que les associations aient alerté les médias. Le chef du Deas n'a pas souhaité s'exprimer avant d'analyser la missive. Il...

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