«Une période de soutien par classe tous les quinze jours est une mesure très insuffisante pour espérer rattraper le retard pris par les élèves entre la mi-mars et la mi-mai.» Les enseignants membres du Syndicat des services publics région Neuchâtel (SSP-RN) ne sont pas satisfaits par les mesures prises par le Département de l’éducation et de la famille (DEF), présentées ce jeudi à l’occasion de la traditionnelle conférence de presse de la rentrée de l’école obligatoire.
Le Service de l’enseignement obligatoire a ainsi décidé de faire passer de 4 à 5% le taux de référence qui permet de calculer le nombre de périodes de soutien pédagogique accordées aux centres scolaires. Membre du comité du SSP-RN et enseignante à Val-de-Ruz, Anne Chollet juge qu’à la suite de la fermeture des...