Le pactole de neuf millions de francs légué par un riche héritier vaudois à neuf sociétés de protection des animaux romandes - dont la SPA de La Chaux-de-Fonds et la SPA de Neuchâtel et environs, à Colombier, - n'a pas fini de faire parler de lui, comme nous le révélions dans nos pages (nos éditions des 13 et 28 octobre 2010). Les SPA du Locle et du Val-de-Travers, ainsi que la Fondation neuchâteloise d'accueil pour animaux de Colombier se sentent flouées par la répartition de l'héritage.
Après la Ligue valaisanne pour la protection des animaux, elles ont à leur tour saisi la justice vaudoise fin décembre, indique «Le Matin».
Les trois sociétés neuchâteloises réclament leur part du gâteau et demandent que l'argent reçu par les autres SPA romandes ne soit pas utilisé.
Leur conseillère, Me Elise Gogniat, précise: «Nous avons demandé à la justice des mesures provisionnelles pour interdire aux bénéficiaires de dépenser l'argent.» Autre requête des trois sociétés n'ayant rien touché: «Que les neuf SPA ayant reçu un million déposent chacune un montant de sûreté d'environ 400 000 francs.»
La Cour civile du Tribunal cantonal vaudois se penchera sur ces mesures provisionnelles lundi, à Lausanne.
Si les SPA du Val-de-Travers et du Locle et la Fondation neuchâteloise d'accueil pour animaux réclament «la même somme que tout le monde», une conciliation permettra peut-être de trouver une autre solution, estime Elise Gogniat. «On pourrait éventuellement discuter d'une clef de répartition, par exemple en fonction du nombre d'animaux des diverses SPA.»
La justice tranchera pour répartir les millions du généreux ami des animaux. /bwe