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Les réactions pleuvent de part et d'autre après l'échec de la fusion TN-TRN

La fusion avortée entre les Transports publics du Littoral neuchâtelois (TN) et les Transports régionaux neuchâtelois (TRN) secoue le canton. Les réactions pleuvent, entre regret, déception, ou regain d'optimisme.

27 sept. 2011, 17:29

Les intérêts personnels sont montrés du doigt, le blocage provient du fait que Jean-Michel Germanier, président des TN, n'a pas été choisi comme directeur de la nouvelle entité.

Pour Laurent Lavanchy, président du Conseil d'administration des TN, cet «élément bloquant» est discriminant et «humainement insupportable». Mais l'homme reste optimiste malgré tout. «C'était une péripétie dans le processus. Nous croyons en une fusion, il faut remettre l'ouvrage sur le métier.»

Mais pour d'autres, à l'instar de Laurent Kurth, conseiller communal de La Chaux-de-Fonds, le projet est enterré, et devrait le rester. «C'est d'abord le sentiment d'un immense gâchis.» Le conseiller détaille des «motifs incompréhensibles», selon l'analyse du Conseil communal. «L'intérêt général du canton devrait passer au premier plan.»

De tous les côtés, les regrets sont omniprésents. «Je trouve que c'est inadmissible vis-à-vis du peuple neuchâtelois qui paie ses impôts», reproche Jean-Michel Von Kaenel, président des TRN. «C'est l'Etat qui a payé l'essentiel des dépenses.» Et de conclure sur sa profonde déception.

Enfin, les Verts neuchâtelois sont le seul parti à avoir officiellement commenté l'échec de la fusion. Dans un communiqué diffusé aujourd'hui, ils expriment leur colère et déplorent que des « querelles personnelles aient primé sur l'intérêt public». Ils demandent aux autorités responsables de «remettre sur pied une nouvelle procédure de fusion». /réd

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