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Les politiciens neuchâtelois prononcent des discours mais ne les écrivent pas forcément

Hommes et femmes politiques n’écrivent pas toujours leurs discours eux-mêmes. Souvent, ils ont recours à leurs collaborateurs ou à des communicants externes. Enquête sur les pratiques dans le canton de Neuchâtel.

26 sept. 2018, 16:46
Alors que certains politiciens indiquent rédiger eux-même leurs discours (selon les occasions), des prête-plume affirment le contraire. «C’est une partie de pocker menteur», dit l’un d’eux.

Cette pratique est connue et pourtant, elle demeure taboue. Les politiciens n’écrivent pas toujours eux-mêmes leurs discours: ils ont recours communément à leurs chefs de service (dont la fonction consiste aussi à leur écrire quelques textes) ou au talent de «prête-plume» ou «communicants», comme on appelle ces rédacteurs qui rédigent pour des tiers.

A lire aussi : Les conseillers d'Etat neuchâtelois racontent comment ils rédigent leurs discours

Dans le canton de Neuchâtel, leurs habitudes sont diverses, selon qu’ils soient conseillers d’Etat ou élus communaux, hommes ou femmes, de gauche ou de droite. Mais presque tous, en revanche, se rejoignent sur un point: le souhait de témoigner anonymement (comme les communicants, d’ailleurs). Car c’est évident: «Personne n’a envie de révéler qu’il n’a pas écrit le discours qu’il prononce. Les politiciens préfèrent renvoyer cette image d’élu qui travaille dur et maîtrise ses dossiers de A à Z» , explique l’UDC Yvan Perrin,...

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