On pourrait assister à une augmentation des cas d'infections transmises par ces acariens, indique le Fonds national suisse (FNS) aujourd'hui. C'est la conclusion d'une étude menée par deux chercheuses de l'Université de Neuchâtel et soutenue par le FNS.
En tout, les scientifiques ont collecté 1500 tiques du mouton, l'espèce la plus répandue en Suisse, et les ont enfermées dans des récipients présentant des taux d'humidité différents. Deux jours plus tard, les chercheuses ont compté les spécimens qui étaient encore en vie.
Tiques résistantes
Parmi les tiques exposées à l'air chaud et sec, 50% de celles qui étaient infectées ont survécu, contre 30% de celles qui ne l'étaient pas. A l'heure actuelle, un tiers des tiques sont porteuses de l'agent pathogène responsable de la maladie de Lyme, la bactérie Borrelia burgdorferi.
Devant leurs résultats, les chercheuses craignent que ce pourcentage n'augmente à l'avenir. Sur le site de l'étude, la part des tiques infectées à déjà augmenté ces dix dernières années.
La tique du mouton se nourrit du sang de petits rongeurs, d'oiseaux, de lièvres, de chevreuils, mais aussi d'être humains. Chaque année en Suisse, 10'000 personnes contractent la maladie de Lyme à cause des piqûres de tiques. /ats