«Dans le canton de Neuchâtel, il faut souvent attendre deux à trois semaines pour obtenir un rendez-vous chez le physio.» C’est l’estimation de l’Association neuchâteloise des physiothérapeutes, qui regroupe la grande majorité des professionnels du canton. «Je crois qu’on peut parler d’un début de pénurie, dans la mesure où le libre choix du physio est limité», estime Fey Dénervaud, qui est membre du comité et possède son propre cabinet.
Et les films d’horreur?
«Si les politiques ne réagissent pas, les choses vont se gâter. On sait que la population vieillit, que les maladies chroniques augmentent. Les physios sont essentiels pour répondre aux nouveaux défis médico-sociaux. La Suisse doit en former plus, surtout après le vote du 9 février 2014, qui vise à limiter la population étrangère. Or le nombre de places de stage est insuffisant, tandis que l’engouement de la jeune génération est réel. Peut-être faudrait-il réfléchir à une...